Ballade vers le Sillar
On a choisi de faire un tour organisé. C’est le meilleur moyen de découvrir le Sud Lipez si l’on considère qu’on est encore trop chargés pour acheter des vélos, qu’il faudrait trouver un moyen d’emporter beaucoup d’eau vu la sécheresse du coin, et surtout qu’on voudrait atteindre les cordillères du nord bolivien avant que la saison des pluies soit trop avancée.
Après avoir convenu d’une date de départ avec l'agence (le 31 octobre) on s’échappe pour une ballade de trois jours et deux nuit avec une mauvaise carte achetée a l’institut géographique militaire et huit litres d’eau qui se révèleront tout juste suffisants puisque la source qu’on nous a indiquée est sèche.
Faute d’avoir trouvé en ville un réchaud de moins de cinquante kilo, on fait un feu avec du bois de cactus et des racines sèches. On regarde, collés au pierres encore chaudes, un champ d’étoiles tellement fourni que le ciel en est blanc et j’exagère a peine. On est a 3700m.
Je passe rapidement sur la journée du lendemain, à chercher une source parmis les ruines et finalement se rationner a une gorgée d’eau par heure et par personne mais Cécile j’ai bien vu que tu gardais de l’eau dans ta bouche pour l’avaler quand je regardais pas !
Et puis on rentre pour retrouver le groupe qui nous accompagne dans le tour Tupiza-Sud Lipez-Uyuni.