les aventures vertigineuses de Cecilia et Marquito au pays des pierres qui roulent !

28 octubre 2005

Ballade vers le Sillar

Arrivée de nuit à Tupiza, un gamin nous conduit à l’hotel. On n'a pas de monnaie mais il nous rassure : il touche une commission sur les touristes qu’il ramène.
On a choisi de faire un tour organisé. C’est le meilleur moyen de découvrir le Sud Lipez si l’on considère qu’on est encore trop chargés pour acheter des vélos, qu’il faudrait trouver un moyen d’emporter beaucoup d’eau vu la sécheresse du coin, et surtout qu’on voudrait atteindre les cordillères du nord bolivien avant que la saison des pluies soit trop avancée.

Après avoir convenu d’une date de départ avec l'agence (le 31 octobre) on s’échappe pour une ballade de trois jours et deux nuit avec une mauvaise carte achetée a l’institut géographique militaire et huit litres d’eau qui se révèleront tout juste suffisants puisque la source qu’on nous a indiquée est sèche.


Faute d’avoir trouvé en ville un réchaud de moins de cinquante kilo, on fait un feu avec du bois de cactus et des racines sèches. On regarde, collés au pierres encore chaudes, un champ d’étoiles tellement fourni que le ciel en est blanc et j’exagère a peine. On est a 3700m.
Je passe rapidement sur la journée du lendemain, à chercher une source parmis les ruines et finalement se rationner a une gorgée d’eau par heure et par personne mais Cécile j’ai bien vu que tu gardais de l’eau dans ta bouche pour l’avaler quand je regardais pas !
Et puis on rentre pour retrouver le groupe qui nous accompagne dans le tour Tupiza-Sud Lipez-Uyuni.


26 octubre 2005

Arrivée en Bolivie

D’Humahuaca a la Quiaca les paysages sont toujours merveilleux. Ocre, jaune, vert, rouge, blanc, toutes ces couleurs que peut prendre la roche sur le mème flanc de montagne, en formation géologique circulaires ou serpentines, et autour : du désert rouge que parcourent de petits canyons secs.
Souvenir de la Quiaca : Poste, Poste et le lendemain Poste, Douane, Poste, Douane, Poste !!! Et puis le passage de la frontière a pied, en croisant les premières boliviennes emmitouflées, tressées et chapeautées qui viennent de Villazón en traînant des charettes de légumes, d’oeufs, de tissus. Ces deux villes frontière se livrent à un trafic acharné et des deux côtés les magasins sont remplis de piles de cartons prêts à passer en face ou à repartir vers l’intérieur du pays.
La Bolivie est un pays pauvre, beaucoup d’enfants sont dans la rue à essayer de gagner leur vie.
Embouteillage et attente a la gare routière de Villazón.
Scène de rue : un bébé inconsolable passe de main en main et chaque passante y va de son petit commentaire, mime à l’appui. La mère finit carrément par abandonner son bébé aux mamans plus expérimentées et va se fumer une clope.
On a pris une heure de décalage en plus avec la France, qu’on récuperera dans deux semaines, quand les petits français se mettront à l’heure d’hiver.

Du trajet les phares du bus ne révèlent que des vagues de poussière.